Tout ce qu'il me reste de la révolution
Angèle avait 8 ans quand s’ouvrait le premier McDonald’s de Berlin-Est... Depuis, elle se bat contre la malédiction de sa génération : être né « trop tard », à l’heure de la déprime politique mondiale. Elle vient d’une famille de militants, mais sa mère a abandonné du jour au lendemain son combat politique, pour déménager, seule, à la campagne et sa sœur a choisi le monde de l’entreprise. Seul son père, ancien maoïste chez qui elle retourne vivre, est resté fidèle à ses idéaux. En colère, déterminée, Angèle s’applique autant à essayer de changer le monde qu’à fuir les rencontres amoureuses. Que lui reste-t-il de la révolution, de ses transmissions, de ses rendez-vous ratés et de ses espoirs à construire ? Tantôt Don Quichotte, tantôt Bridget Jones, Angèle tente de trouver un équilibre...
RÉALISATION Judith Davis
SCÉNARIO Judith Davis, Cécile Vargaftig
PHOTOGRAPHIE Émilie Noblet
MONTAGE Clémence Carré
SON Jean-Barthélémy Velay, Antoine Dahan, Aymeric Dupas
PRODUCTION Patrick Sobelman (Agat Films & Cie), Marine Arrighi de Casanova (Apsara Films) DISTRIBUTION UFO Distribution
Judith Davis (Angèle)
Malik Zidi (Saïd)
Claire Dumas (Léonor)
Mélanie Bestel (Noutka)
Nadir Legrand (Stéphane)
Simon Bakhouche (Simon)
Judith Davis
À la fin de ses études de philosophie, Judith Davis se forme au théâtre et rejoint le collectif d’acteurs flamand Tg STAN pour deux spectacles L’Avantage du doute et Nusch. Elle tourne pour le cinéma Je te mangerais de Sophie Laloy, À une heure incertaine de Carlos Saboga, Virage Nord de Virginie Sauveur. Elle collabore aussi au théâtre avec l’artiste portugais Tiago Rodrigues et le québecois Mani
Soleymanlou. Avec Claire Dumas, Mélanie Bestel, Nadir Legrand et Simon Bakhouche, elle crée une compagnie de théâtre « L’Avantage du doute », qui monte Tout ce qu’il nous reste de la Révolution, c’est Simon au théâtre de la Bastille. Puis, Judith Davis adapte la pièce en film, dans lequel chacun des membres de la compagnie reprend son rôle. Entre l’héritage intime et politique des années 68-70 et les dilemmes d’aujourd’hui, elle y raconte avec comédie et passion la quête utopique de son double de cinéma, Angèle.
2019 Tout ce qu’il me reste de la révolution